[ندعوك للتسجيل في المنتدى أو التعريف بنفسك لمعاينة هذه الصورة]Qu’est-ce que le liquide amniotique ? A quoi sert-il ? Pendant votre grossesse, le liquide qui
remplit la cavité amniotique protège votre bébé des chocs extérieurs. La
paroi de cette cavité est tapissée par deux membranes, appelées le
chorion et l’amnios, qui isolent le fœtus dans sa poche de liquide
amniotique pendant toute la grossesse. Lorsque le bébé est prêt à
naître, ces membranes se rompent et le liquide s’écoule par le vagin.
C’est ce qu’on appelle « perdre les eaux ».
Le liquide amniotique a plusieurs fonctions :
il amortit les compressions ou les coups dans le ventre et protège donc votre bébé,
il aide les poumons et le système digestif du bébé à se développer,
il le protège des infections.
Quelle est la quantité normale de liquide amniotique ?
[ندعوك للتسجيل في المنتدى أو التعريف بنفسك لمعاينة هذه الصورة] Le liquide amniotique est constitué
d’urine fœtale et de sécrétions des membranes (chorion et amnios). La
quantité de liquide dans la cavité amniotique est en équilibre constant,
entre ce que le bébé rejette sous forme d’urine et ce qu’il avale.
Normalement, le volume de liquide amniotique augmente au fil de
votre grossesse. Au début, il n’est que de quelques millilitres mais à
36 semaines d’aménorrhée, il sera de 800 à 1000 ml. À partir de 38
semaines, le bébé prenant de plus en plus de place, la quantité de
liquide amniotique diminue progressivement, et ce jusqu’à
l’accouchement.
En termes médicaux, l’insuffisance de liquide amniotique se nomme
oligoamnios et l’excès de liquide hydramnios ou polyhydramnios.
Comment savoir si j’ai assez de liquide amniotique ?
La quantité de liquide est contrôlée par votre sage-femme ou obstétricien lors des consultations de
suivi de grossesse.
Il suffit de mesurer la hauteur utérine avec un mètre de couturière. Si
celle-ci semble plus petite que la norme pour le terme de la grossesse,
il y a lieu de vérifier, par
échographie, si la quantité de liquide amniotique est suffisante.
Une vérification du volume de liquide amniotique sera aussi demandée si :
<li>vous avez déjà eu un bébé avec un retard de croissance intra-utérin (RCIU) ou présentant un faible poids de naissance,
</li>vous souffrez d’une maladie, tel qu’une hypertension artérielle ou, plus rarement, un lupus.
Le médecin échographiste vérifiera alors la quantité de liquide
amniotique en mesurant l’index amniotique (ou index de Phelan) : il
commencera par mesurer la profondeur de liquide amniotique en divisant
l’utérus en quatre parties différentes, puis additionnera les quatre
mesures obtenues. Ce total sera ensuite comparé au score normal pour
l’avancement de votre grossesse afin de savoir si vous avez assez de
liquide amniotique.
Le niveau de liquide amniotique peut aussi être évalué d’après la
mesure de la plus grande « citerne » (parti de la cavité amniotique où
il y a le plus de liquide). Avec cette technique, un résultat inférieur à
2 cm est considéré comme insuffisant.
Quelle sont les différentes causes d’un oligoamnios ? Les causes les plus courantes d’insuffisance de liquide amniotique sont :
une rupture de la poche des eaux,
un mauvais fonctionnement du placenta,
la prise de certains médicaments,
un retard de croissance du bébé.
l’un de vos vrais jumeaux ne se développe pas comme il faut
Vous avez perdu les eaux
La rupture de la poche des eaux produit généralement une perte
importante de liquide. Mais il peut aussi s’agir d’une petite déchirure
avec un écoulement minime, que l’on peut confondre avec une fuite
urinaire.
En cas de doute, contactez immédiatement votre médecin ou votre sage-femme. S’il s’agit bien d’une
rupture prématurée de la poche des eaux et si l’accouchement ne se produit pas dans les heures qui suivent, il y
a un risque d’infection pour votre bébé. C’est pourquoi un
antibiotique, évidemment compatible avec la grossesse et sans danger
pour votre bébé, vous sera prescrit à titre préventif.
Selon l’avancée de votre grossesse, soit votre accouchement sera
déclenché artificiellement à l’aide de médicaments, soit vous serez
surveillée de près jusqu’à ce que l’accouchement se déclenche
naturellement.
Un problème de placenta Certaines maladies maternelles peuvent altérer l’apport de sang et
de nutriments au bébé par le placenta. L’hypertension artérielle, la
pré-éclampsie le
diabète et, beaucoup plus rarement le lupus, en font partie. Si le placenta ne
fait pas son travail correctement, cela peut nuire à la croissance du
bébé. Dans de telles situations, vous serez tous les deux surveillés de
près, notamment par de fréquentes échographies pour vérifier le volume
de liquide amniotique.
La prise de certains médicaments Parmi les médicaments susceptibles de provoquer des oligoamnios :
certains traitements qui soignent l’hypertension ainsi que les
anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme l’ibuprofène, par
exemple. Ces médicaments ne sont habituellement pas prescrits aux femmes enceintes.
Un problème de santé du bébé Il se pourrait que votre bébé n’urine pas suffisamment. C’est
peut-être lié à un retard de croissance intra-utérin (RCIU), première
cause du manque de liquide amniotique. Ce peut être aussi le signe d’un
problème rénal ou encore d’une anomalie chromosomique. Cette dernière est généralement décelée lors de l’
échographie du deuxième trimestre.
Selon les cas, vous serez orientée vers un service spécialisé en
médecine fœtale pour une surveillance et une prise en charge adaptées.
Un problème chez l’un de vos vrais jumeaux Lorsque les jumeaux partagent le même placenta, il arrive que le
volume de liquide amniotique soit perturbé, notamment lorsque l’un des
jumeaux reçoit plus de sang du placenta que l’autre. Le jumeau recevant
plus de sang sera trop hydraté alors que l’autre sera déshydraté. Pour
en savoir plus, lisez notre article sur le syndrome
transfuseur-transfusé des vrais jumeaux (STT).
Une fois que toutes les pathologies ci-dessus ont été exclues, votre manque de liquide amniotique sera peut-être attribué à une
déshydratation non pas de votre bébé, mais de vous-même. En effet, on a remarqué que
le manque de liquide amniotique survenait plus souvent pendant les mois
d’été . Dans ce cas, boire de l’eau abondamment pourrait améliorer votre volume de liquide amniotique. Prenez également soin de
bien manger et de vous reposer suffisamment.
Quel est l’impact du manque de liquide amniotique sur le bébé ? Tout dépend de la cause de l’insuffisance
de liquide amniotique, de son importance et de l’avancement de votre
grossesse. Un manque de liquide amniotique au premier trimestre et en
début de deuxième trimestre est malheureusement associé à un risque
accru de
fausse-couche.
Si l’insuffisance de liquide amniotique est détectée alors que votre
troisième trimestre est bien avancé, une surveillance étroite du
bien-être et de la croissance de votre bébé sera nécessaire.
Le manque de liquide amniotique peut compliquer un peu la situation
au moment de l’accouchement. Si, par exemple, le bébé se présente par le
siège il n’aura peut-être pas assez de place pour se retourner.
Si vous avez perdu les eaux avant la date prévue de votre
accouchement, cela peut déclencher un travail prématuré. Les médecins
vont alors devoir évaluer si ce risque est préférable au risque
d’infection que court votre bébé s’il reste dans votre utérus.
Une fois le travail commencé, le manque de liquide amniotique
augmente le risque de détresse fœtale. Il peut également provoquer une
compression du cordon ombilical pendant l’accouchement.
Dans ce cas, le bébé expulse parfois ses premières selles, une
substance noirâtre appelée « méconium », dans le liquide amniotique, ce
qui peut entraîner des problèmes respiratoires à sa naissance.
Quoiqu’il en soit, l’insuffisance de liquide aura été détectée, et
votre bébé sera surveillé de près. Si jamais il était en détresse, une
césarienne serait pratiquée.